Chetaibi : Des sangliers sur les routes?

lundi 6 octobre 2008


Chetaibi : Les sangliers menacent les récoltes
Les zones d’habitations, situées au piémont des monts de l’Edough, et même certains centres urbains, notamment de la plaine ouest de la coquette et de Berrahal, sont infestées par une horde de sangliers qui menacent les ruraux et leurs cultures.
Aujourd’hui, plus que jamais, les populations font face à ces “envahisseurs” pas comme les autres.

Leur nombre, allant toujours en s’accroissant depuis le début des années 1990, a débordé les pâturages, les maquis et le dense massif forestier qui font la beauté et la richesse agropastorale des villages et hameaux des zones s’étalant de Berrahal à Chetaïbi et d’El-Eulma à Aïn Berda.
Les sangliers occupent des plaines entières et menacent aussi bien les cultivateurs, dont ils dévastent les récoltes agricoles, que les populations rurales.
Il ne se passe pas un soir sans que des citoyens fassent la mauvaise surprise de se retrouver nez à nez face à ces redoutables phacochères.
Des sources crédibles rapportent, en effet, que des citoyens avaient été attaqués et gravement blessés par des suidés aux alentours de Berrahal et du tarmac de l'aéroport Rabah-Bitat de Annaba, faisant ainsi courir un risque certain aux appareils y décollant ou y atterrissant à différentes heures de la journée.
Que faire face à une situation stressante pour le citoyen qui s’aggrave de jour en jour ?
D’autant qu’il devient de plus en plus difficile de se déplacer de nuit à pied, en vélo et voire même en voiture sur les routes de Chetaïbi, Berrahal, Oued El-Aneb et Treat, entre autres.
Le danger guette à tout moment.
“Les gens ici ne s’aventurent jamais, notamment durant la période hivernale, même pour une urgence médicale, tant les lieux sont investis par des meutes de sangliers qui sont attirées par les contenant des décharges publiques et sauvages.
Ces bêtes sauvages sortent quotidiennement du maquis de l'Edough en quête de nourriture, se hasardant jusqu'aux abords des cités habitées pour y fouiller les décharges d'ordures ménagères”, a tenu à témoigner un habitant de la cité de Draâ Errich, dans la commune de Oued El-Aneb.
Pareille situation est vécue, de nos jours, au niveau de plusieurs cités, notamment rurales.
Ainsi, après avoir provoqué des ravages dans les vergers, les champs de culture et le riche et réputé vignoble de la région d’Annaba, voici que ces envahisseurs viennent carrément brouter dans les dépôts des ordures ménagères, continuellement débordées, surtout durant le mois de Ramadhan, par des produits de plus très caloriques et sous les regards impuissants des meutes des chiens.
Provoquer des “sérénades” durant la nuit pour repousser cette présence gênante suffirait-il ? Mener des battues pour tenter de contenir cette poussée envahissante, permettrait-il d’assainir l’espace et repousser ces cochons sauvages hors des zones d’habitations ?
Il faudrait alors armer les fellahs en conséquence pour mener une telle opération. Mais suffit-il encore ?
Ou bien procéder carrément à une opération de “ratissage spéciale sangliers” ?
La solution existe à non pas en douter.
Les moyens humains et matériels ne font pas défaut aussi.
Reste la volonté et la détermination !
B. BADIS

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