Chetaibi : Renouvellement des canalisations d'eau?

lundi 5 janvier 2009


Chetaibi : Alimentation en eau potable : Une distribution insuffisante
Les promesses de garantir la distribution d’eau potable H24 au profit d’une partie de la population n’ont pas été tenues.

Il faudrait peut-être attendre la mise en service d’un troisième barrage, celui de Bouggous, et d’une usine de dessalement de l’eau de mer, prévus dans la wilaya d’El Tarf, pour que l’eau potable puisse être disponible en permanence.

Le niveau de l’alimentation en eau potable, assurée actuellement par les barrages de Cheffia et de Mexa et 61 forages, ne reflète pas le volume des investissements injectés entre 1999 et 2007.
Le secteur de l’hydraulique a bénéficié, durant cette période, de 21,62 milliards de dinars, destinés au financement de 691 opérations inscrites au titre des programmes communaux et sectoriels de développement (PCD-PSD) et sur le budget de wilaya.

L’impact de ces opérations ne peut être apprécié, pour le moment, à sa juste valeur du fait que des projets sont encore en réalisation. Il convient cependant de constater une évolution significative des indicateurs hydrauliques.
A titre indicatif, les plages horaires de distribution d’eau potable sont passées de 6 h/ j en 1999 à 12 h/ j en 2007. Ce ratio est resté au même niveau en 2008, où il a été enregistré des coupures fréquentes dans certaines zones de la wilaya.
En termes de réalisation, les investissements publics, engagés depuis 2007 dans le secteur de l’hydraulique, ont permis l’extension du réseau d’approvisionnement en AEP, compte tenu du fait que Annaba est tributaire des wilayas limitrophes, en cette ressource.
Il a été ainsi procédé à la construction de deux stations de transfert d’eau pour l’alimentation des populations du sud-ouest de la wilaya (Chorfa, Aïn Berda, Eulma, etc.), à partir des forages de Guelaât Bou Sbaâ (Guelma) et de Guerbez (Skikda).
Cette opération a été accompagnée de travaux de renouvellement des réseaux de canalisations sur une longueur de 34 595 m, englobant les communes de Annaba, Seraïdi, El Bouni, El Hadjar, Sidi Amar, Aïn Berda, Oued Aneb, Chorfa, Berrahal, Tréat et Chetaïbi, en plus de la réalisation de 840 branchements de maisons individuelles au réseau d’AEP.
Par ailleurs, des efforts restent à faire concernant le volet de l’assainissement, compte tenu des multiples contraintes générées par une extension urbanistique effrénée et anarchique.
Outre la vétusté des réseaux d’assainissement dans certaines cités, il y a eu lieu de signaler que des quartiers ne disposent pas encore de canalisations d’évacuation des eaux usées.

Cette situation contribue d’ailleurs à la dégradation du cadre de vie.
Le réseau d’assainissement, qui a atteint aujourd’hui plus de 1 000 km, alors qu’il ne dépassait pas en 1999 les 885 km, a enregistré un renforcement des stations de relevage en transformateurs électriques.
Cet effort d’investissement n’a pas permis, jusqu’à présent, une bonne prise en charge des besoins liés à la lutte contre les inondations.
Les chutes de pluies, ayant été enregistrées durant le mois de décembre 2008, ont provoqué la peur dans les zones basses de la ville de Annaba, où l’eau a investi certains quartiers, notamment la Plaine Ouest et la Colonne.
Par
Tewfiq G.

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