Chetaibi : Une situation presque enviable face à la situation de Berrahal???

dimanche 20 février 2011


OUED EL ANNEB
Chetaibi : Des localités encore enclavées
19 Février 2011

En dépit des enveloppes financières faramineuses injectées par les pouvoirs publics, le développement des communes est toujours à la traîne.

PCD (plans communaux de développement) et autant de dispositifs, qui n’ont connu de développement que le nom. La lenteur des programmes de développement, a fait en sorte, que certaines communes n’ont pas suivi leur évolution, elles n’ont même pas fait leur mue.
A l’image de la commune de Oued El Anneb, située à quelques kilomètres de la daïra de Berrahal, qui a toujours aspiré à un vrai développement, avec en prime, de meilleures conditions de vie possible, pour ses habitants, notamment ceux habitant les localités périphériques.

Dans ce cas précis, on considère que la commune de Oued El Anneb fait partie des communes les moins développées, voire même enclavées, bien que sa position géographique fait qu’elle se rapproche d’un centre urbain; elle est quelque part blottie entre la daïra de Berrahal et Chetaïbi.

Une situation qui ne lui a pas permis de sortir de son isolement.
Autre cas de figure, celui de la localité de Aïn Essaïd, située à un kilomètre de la daïra de Berrahal. Ses habitants continuent de vivre le calvaire: problème de gaz, d’eau et manque criant des infrastructures.

Mais son problème majeur est celui du transport, qui reste le plus épineux pour les lycéens et autres. Rallier les lieux de travail n’est pas une sinécure.

Ces habitants ne sont pas logés à la bonne enseigne puisque par tous les temps, ils se débrouillent pour ce faire. Même difficulté pour ces collégiens qui font des kilomètres à pied chaque jour pour arriver à leurs établissements scolaires, faute de transport scolaire.

Pour ne citer que ces exemples de communes «orphelines», depuis l’ère coloniale si l’on peut dire; le cas n’est pas plus reluisant pour la commune du chef-lieu de wilaya.

Certes, la commune a bénéficié de plusieurs enveloppes conséquentes pour le développement, mais tout est resté relativement en l’état: l’argent est injecté dans l’entretien de la ville, mais à vue d’oeil, Annaba-Centre est un bidonville, grandeur nature.

Les routes et rues éventrées, le bitume décollé, des malfaçons faisant la spécificité des constructions sont visibles à l’oeil nu et autres situations hideuses.

C’est à croire que les élus s’obstinent à, non seulement, ne pas engager concrètement les budgets, mais aussi à ternir l’image de cette wilaya pour laquelle l’Etat octroie des enveloppes budgétaires considérables afin de la mettre au diapason des autres wilayas du pays.

Il est vrai que ces communes ne sont pas près de se débarrasser de leurs problèmes qui commencent à peser lourd sur la wilaya. Pour l’heure, les élus et les collectivités locales font semblant de gérer, mais rien n’est palpable, alors que le cadre de vie se dégrade de plus en plus.

Alors, prendre son mal en patience cela peut faire exploser la wilaya.

Les autorités locales, en l’occurrence les services communaux, devraient remédier à la situation et faire ce qu’il faut faire, car être responsable d’une commune, c’est administrer avec beaucoup de tact, faire la part des choses; en somme, séparer l’intérêt personnel de celui de la commune; donc travailler pour l’efficacité de l’administration.

Et ce citoyen qui n’a d’yeux que pour les responsables de sa commune.

Wahida BAHRI

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